Pourquoi adhérer à un parti ?

L’adhésion à un parti politique n’est pas chose courante en France.

Les partis n’inspirent pas confiance, ils sont souvent considérés comme une tare.

Parmi les adhérents, certains souhaitent même que leur appartenance à un parti reste confidentielle.

 

Pourquoi adhérer à un parti ?

Simplement parce que, jusqu’à preuve du contraire, les partis politiques sont indispensables au bon fonctionnement d’une démocratie.

On peut faire abstraction des partis au niveau local. Dans les petites communes, l’exemple montre qu’on peut constituer des listes municipales apolitiques sans que cela pose problème.

 

Au niveau national, les partis sont utiles.

L’exemple de « Podemos » en Espagne est instructif. Podemos a débuté comme une association de citoyens pour redonner le pouvoir au peuple. Un tel mouvement est intéressant, mais tourne vite en rond s’il n’est pas organisé autour de choix politiques clairs. Le foisonnement d’idées doit être structuré pour être ensuite traduit en actions concrètes.

 

Pourquoi le parti socialiste ?

Le parti socialiste a beaucoup de défauts. Beaucoup de ses dirigeants ont été attirés plus par le pouvoir que par les idées à défendre. Dans les débats internes, les querelles de personnes passent souvent au-dessus des débats d’idées. Le cirque médiatique avec son besoin de nouvelles fraiches et percutantes se nourrit de ces luttes d’influence.

Mais le parti socialiste reste le moins mauvais choix actuellement. De la même manière que « la démocratie est le pire des systèmes à l’exception de tous les autres » (Churchill), je pense que le parti socialiste est aujourd’hui le moins mauvais choix pour la France.

Pour qu’il évolue dans le bon sens, il faut revenir aux sources :

- des adhérents qui n’ont pas peur de se montrer

- des débats d’idées

- des choix de programme

- la défense de nos idées et de notre programme devant les électeurs, et, une fois les élections gagnées, la mise en application de ces choix.

C’est en particulier là que le parti socialiste s’est égaré, en oubliant entre 2012 et 2017 qu'il a besoin de sa jambe gauche pour avancer et faire progresser la France.

 

Quel avenir pour le PS ?

Peut-être aucun.

Peut-être une refondation, qui comme son nom l'indique partirait de la base.

Dans les discussions avec les déçus du PS, on s'aperçoit que les idées de gauche sont toujours là, avec en particulier une volonté de mettre en oeuvre une meilleure répartition des richesses.

Dans l'immédiat, mon but est d'être le porte-parole de nos concitoyens pour une plus grande justice sociale et territoriale.